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Les projets ont diminué considérablement le travail des enfants dans les zones d’intervention. Cela est prouvé par la diminution de l’absentéisme dans les écoles. Avant l’arrivée des projets, l’absentéisme était très accentué pendant la saison froide (période de récolte et/ou de maraîchage) et à l’approche de la saison des pluies. Ces 2 saisons sont des périodes pendant lesquelles les activées nécessitent plus de main d’œuvre. Le taux d’absence peut atteindre 35% en ce moment. Actuellement dans l’ensemble des villages et écoles visitée pendant l’étude, le taux d’absence varie entre 5 et 10%. Dans le village de Banga, les enfants ne sont plus délaissés. Ils sont de moins en moins utilisés pour les travaux. Les parents des enfants inscrivaient 1 ou 2 enfants et laissaient les autres dans la mesure où c’était difficile d’envoyer les enfants dans d’autres villages. À cause de la création de l’école dans le village, tous les enfants (100%) sont inscrits à l’école. Le nombre d’enfants en situation de travail a considérablement diminué dans les zones d’intervention des projets. Par exemple, dans le quartier de Komoguel II (commune de Mopti), Il a passé de 3.629 enfants en 2010 à 281 en 2018. Les enfants actifs à l’arrêt des BUS (commerce, offres de services pour des petits travaux, mendicité, etc.) à Bamako—Sénou a considérablement diminué (selon les propos d’un conseiller du CAP). La création et/ou le renforcement des écoles a contribué à diminuer les violences des enfants qui étaient due à des attitudes et pratiques adoptées sur leurs lieux de travail (Gare routières, arrêts des bus, etc.) 22

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