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Évaluation d’Impact des projets d’éducation de appuyés par Kinderpostzegels au Mali au cours des derniers 8 à 10 ans Report Gabriel COULIBALY Juillet 2018

Liste de acronymes 4 1. 2. 3. 3.1. 3.2. 3.3. 3.4. Introduction Breve description des projets Realisations des projets Projet denko (2011-2013) Programme faaba-zltte (2014 – 2016) Projet d’éducation et de des enfants ruraux en situation difficile « peersd » (2009-2011) Programme d’éducation et de protection des enfants ruraux en situation difficile dans le cercle de segou – pepersd (2011-2014) 3.5. Projet de creation des zones libres de tout travail des enfants pour une meilleure éducation / protection des enfants ruraux en situation difficile dans le cercle de segou. (2014-2016) 4. Impacts des projets concernes (denko, faaba, peersd, pepersd, zltte markala) 4.1. Par rapport aux ecoles communautaires de base creees/appuyees 13 5 6 9 9 10 11 12 14 14 4.1.1. État des écoles (infrastructure et fonctionnement) 14 4.1.2. Évolution des effectifs dans les écoles appuyées 14 a) Dans le cadre du programme Denko : b) Dans le cadre du projet FAABA : c) Dans le cadre du projet PEERSD mis en œuvre dans le cercle de Markala (communes de Markala, Dougabougou, Sansanding, et Sibila): d) Dans le cadre du PEPERSD mis en œuvre dans le cercle de Markala (communes de Markala, Dougabougou, Sansanding, et Sibila): 14 15 15 15 2 TABLE DES MATIERES

e) Dans le cadre du projet ZLTTE, mis en œuvre dans le cercle de Markala (Sibila): 4.1.3. Participation des communautés à la gestion de l’école 4.2. Par rapport a la qualite de l’education dans les ecoles 15 20 20 4.3. Par rapport a la situation des enfants beneficiaires 21 4.4 Par rapport aux activites agr du projet 23 4.5 Par rapport a l’impact general du projet 5. 5.1. Annexes Quelques donnees chiffrees collectees 5.1.1. Évolution des effectifs à banga (markala) – école créée en 2009 5.1.2. Situation des enfants recensés et placés dans les écoles du cap de sénou dans le cadre des projets 5.2. Guide d’entretien pendant l’evaluation 5.3. Termes de reference de l’etude 24 26 26 26 26 27 30 3

ADQ AGR AME Association de Développement de Quartier Activité Génératrice de revenus Association des Mères d’Élèves AMEC/AMC APE CAP CDE CDQ CGS CLATE CT ECOM ECOR ED ERFS EPL IST MEC MGF ONG OSC PEERSD PEPERSD SIDA SSA VIH ZLTTE Association de maitres d’école coranique Association des parents d’élèves Centre d’Animation Pédagogique Convention relative aux droits de l’enfant Comité de développement du quartier Comité de Gestion Scolaire Comité Local d’Action de Lutte Contre le Travail des Enfants Collectivité Territoriale École communautaire École coranique communautaire Enfants en Difficulté Enfants en Rupture Familiale et Sociale Enfant Privé de Liberté Infection sexuellement transmissible Maitres d’école coranique Mutilations génitales féminines Organisation non gouvernementale Organisation de la société civile Projet d’Éducation des Enfants Ruraux en Situation Difficile Projet d’éducation et de protection des enfants ruraux en situation difficile Syndrome d’immunodéficience acquise Stratégie de Scolarisation Accélérée Virus de l’immunodéficience humaine Zone Libre de Tout Travail d’Enfant 4 LISTE DE ACRONYMES

Kinderpostzegels est une organisation non gouvernementale néerlandaise qui appuie la conception et la mise en œuvre (exécution et suivi) des projets d’amélioration des conditions de vies des enfants en situation difficile. Elle intervient notamment dans le domaine de l’éducation avec comme objectif « la protection des enfants contre le travail d’enfants, le mariage des enfants, la violence, l’abus et autres pratiques néfastes et la promotion de l’accès à une éducation de qualité, pour tous les enfants, aussi pour les filles et les enfants handicapés ». Au cours des 10 dernières années, Kinderpostzegels a financé des projets d’éducation dans plusieurs pays du monde dont le Mali. Elle a surtout orienté ses appuis sur la réalisation de projets d’éducation qui visent à améliorer l’accès à l’éducation (de qualité) pour des enfants hors-du système scolaire et au travail pour diverses raisons (inexistence d’école dans le village, éloignement de l’école par rapport au village, manque des salles de classe, manque des enseignants formées, etc.) auxquelles les projets tentent de faire face. La durée de l’appui financier aux projets par Kinderpostzegels varie de 3 à 5 ans. Pendant la mise en œuvre des dispositions sont prises pour assurer la durabilité des actions menées ainsi que la réalisation des résultats (effets et impacts) attendus. Cela est rendu possible par la conception et l’application d’actions et mesures spécifiques permettant à des acteurs clés du projet de poursuivre l’l’utilisation des produits/extrants et leur développement après le retrait du financement de Kinderpostzegels. Malgré ces dispositions, il n’y a pas, de nous jours, d’informations précises sur les effets à long termes (impacts) des projets réalisés même si des témoignages et des avis généraux recueillis auprès des acteurs renseignent d’une manière générale sur l’existence d’effets/ impacts significatifs. C’est dans le but de combler ce déficit, que la présente évaluation d’Impacts des projets d’éducation appuyés lors des dernières 10 ans au Mali a été commandée par Kinderpostzegels afin de montrer les résultats des actions menées et de prouver l’effectivité et durabilité des projets appuyés. Cette évaluation concerne des actions réalisées au Mali au cours des 8 dernières années notamment dans les régions de Ségou (Markala), Mopti et le district de Bamako. L’accent a été mis sur les effets des différents projets appuyés sur les écoles appuyées, sur les enfants bénéficiaires dans les zones d’intervention et sur les parents/mères pauvres. Un des buts principaux de l’évaluation des impacts est l’utilisation des résultats pour la communication aux donateurs et pour l’amélioration de la politique de l’intervention de Kinderpostzegels. L’évaluation a été réalisée dans la période allant de mai à juillet 2018. 5 1. INTRODUCTION

2. BRÈVE DESCRIPTION DES PROJETS L’ensemble des 5 projets mis en œuvre concernés par l’étude devrait contribuer à « la facilitation de l’accès des enfants et jeunes à une éducation/formation de qualité dans les zones d’intervention ». Il s’agit de tous les enfants et jeunes notamment ceux qui vivent dans une situation difficile. À travers ces projets enda-Mali avec le soutien de Kinderpostzegels s’est engagé à atteindre des objectifs essentiels suivants à la fin de sa mise en œuvre à savoir : - L’amélioration de la qualité de l’éducation dans les écoles partenaires des projets : * Appui aux politiques nationales et locales éducatives ; * Renforcement du nombre et des compétences des enseig nants (dont les maîtres coraniques) en pédagogie d’enseigne ment, en droits de l’enfant et suivi de l’application des com pétences acquises; * Intégration des écoles coraniques dans le système éducatif malien ; * Construction et équipement et/ou réhabilitation des salles de classes ; - L’amélioration du taux de scolarisation des enfants et des jeunes ainsi que leur maintien dans le système éducatif formel ; * Augmentation de la capacité d’accueil des écoles et centres d’alphabétisation ; * Amélioration de la disponibilité des fournitures scolaires ; * Amélioration de la scolarisation / alphabétisation des filles. 6

OBJECTIFS DES PROJETS AYANT FAIT L’OBJET DE L’ETUDE Objectifs globaux DENKO (2011-2013) Éducation/formation de qualité des enfants et jeunes en situation difficile des communes de Kayes, Mopti, Gao, Tombouctou, et du district de Bamako, en prenant en compte les droits de l’enfant à l’horizon 2013 Objectifs spécifiques 1) Les enfants talibés des villes de Bamako, Kayes, Mopti, Gao et Tombouctou ont accès aux services sociaux de base, notamment une éducation de base de qualité, à travers la participation des collectivités locales et des communautés ; 2) La majorité des ERFS et des EPL des cinq villes du projet en particulier Bamako, sont stabilisés et vivent dans un environnement respectueux des droits de l’enfant à travers une meilleure implication des autorités et des communautés ; 3) Les adolescents vulnérables ont accès à une formation professionnelle de qualité et aux informations sur les IST VIH SIDA, MGF, Migration, dans les villes de Kayes, Mopti, Gao, Tombouctou et Bamako en partenariat avec les collectivités et les services techniques déconcentrés, à la fin du projet ; 4) Les enfants en situation difficile dans les quartiers ou familles défavorisés des cinq villes du projet ont accès aux services sociaux de base en particulier l’éducation et la santé à travers une plus grande participation des autorités municipales et des services techniques de l’Etat. FAABA (2014-2016) Enfants (Commune VI de Bamako et Commune de Mopti) protégés contre le travail et autres formes de pratiques traditionnelles néfastes par la scolarisation 1) Amélioration de l’accès des enfants scolarisables de moins de 15 ans à une éducation formelle de qualité dans les communes d’intervention du projet 2) Maintien des enfants scolarisés à l’école dans les zones d’intervention du projet 3) Réduction du travail des enfants et autres pratiques néfastes dans la zone d’intervention du projet à l’horizon 2016 4) Création des zones libres de tout travail des enfants dans les communes d’intervention du projet (les quartiers périurbains de Sénou en commune VI du District de Bamako et le quartier Komoguel II de la commune de Mopti.) PEERSD (2009-2011) Éducation de qualité pour tous les enfants dans les communes rurales de Sibila, Dougabougou, Sansanding, Markala du cercle de Ségou 1) Amélioration de l’accès, la qualité et la gestion de l’éducation des enfants ruraux en situation difficile en général et en particulier les enfants talibés dans les communes rurales de Markala, Dougabougou, Sansanding et Sibila du cercle de Ségou 7

Objectifs globaux Objectifs spécifiques PEPERSD (2011-2014) Amélioration du taux de scolarisation et d’alphabétisation, ainsi que le maintien dans le système éducatif des enfants de 7 à 14 ans, en situation difficile, en particulier les filles et les talibés dans les communes de Markala, Sibila, Sansanding et Dougabougou ; 1) Amélioration de l’accès à l’éducation et Réduire le taux d’abandon des élèves de 7-14 ans 2) Augmentation le niveau de formation pédagogique des enseignants et moniteurs d’alpha 3) Augmentation de la connaissance des enseignants sur les droits de l’Enfant et les besoins spéciaux des enfants handicapés 4) Réduction du nombre des mariages précoces 5) Réduction de la prévalence de l’excision 6) Protection des enfants contre les VAEN 7) Introduction d’un système de protection de l’enfant au niveau des écoles ZLTTE (2014-2016) Scolarisation massive des enfants à travers l’approche ZLTTE (zone libre de tout travail des enfants 1) Intégration et maintien de 1800 enfants âgés de 6 à 8 ans dans un système éducatif formel dans les communes d’intervention du projet d’ici fin Mars 2017 2) Protection des enfants contre le travail et autres pratiques néfastes à travers le renforcement des capacités des acteurs, la mise en place et le fonctionnement des structures Multi acteurs pour la mise en œuvre et le maintien des ZLTTE 3) Prévention de 1800 enfants âgés de 6 à 8 du travail et retrait de 727 enfants âgés de 9 à 14 ans de la commune de Sibila du travail et leur intégration dans le système éducatif formel De nombreuses activités ont été planifiées et mise en œuvre dans le but d’atteindre les objectifs ci-dessus présentés. Toutes les activités ont été pilotées par les équipes de Enda-Mali soutenues par Kinderpostzegels. Des partenaires locaux (CGS, APE, CAP, CT, etc.) ont été impliqués chaque fois que cela était nécessaire. 8

3. REALISATIONS DES PROJETS De nombreuses actions ont été réalisées dans le cadre des projets/ programmes soutenus par Kinderpostzegels. Pour la présente évaluation d’impact, le focus a été mis sur : (i) les écoles appuyées (ii), les enfants bénéficiaires dans les zones d’intervention et (iii) les parents/ mamans pauvres bénéficiaires Les biens et services mis à la disposition des groupes cibles à la fin des projets/programmes analysés sont les suivants : 3.1. Projet Denko (2011-2013) A. Écoles communautaires appuyées Domaine de changement Amélioration de la qualité de l’éducation des enfants. Principaux « produits/extrants réalisés par les projets » - teurs de Medersa (25 à Mopti et 20 à Bamako) en : * * * Morale professionnelle ; Psychologie de l’enfant ; Connaissance du nouveau programme officiel élaboré dans le cadre du transfert des écoles coraniques au compte du ministère de d’éducation ; * - Pédagogie de l’enseignement et gestion administrative. Commissions régionale de réflexion sur l’intégration des écoles coraniques dans le système éducatif malien (Mopti et Bamako); - * à Bamako. * 2 salles de classes construites et équipées à Mopti. Nouvelles salles de classes (construction et réhabilitation) 6 salles de classe achevées et 10 salles de classe construites Connaissances acquises par les maîtres coraniques et moniB. Enfants bénéficiaires dans les zones d’intervention Domaine de changement Amélioration de la qualité de l’éducation des enfants. Principaux « produits/extrants réalisés par les projets » 1.329 enfants en situation difficiles des quartiers ou familles défavorisés inscrits dans le système d’éducation/formation dont 367 à Mopti et 962 à Bamako. 9

3.2. Programme FAABA-ZLTTE (2014 – 2016) A. Écoles communautaires appuyées Domaine de changement 1) Amélioration de la qualité de l’éducation des enfants. Principaux « produits/extrants réalisés par les projets » - sant 2 latrines et 1 puits) ; - 3 salles de classe construites et équipées à Komoguel II, commune urbaine de Mopti (la commune a contribué en construi13 espaces SSA et 1 centre préscolaire aménagés à Komoguel II (commune urbaine de Mopti) ; - - mako; - 4 salles de classe construites et équipées à Bamako-Sénou. 7 enseignants mutés dans les écoles crées à Mopti et à BaNomination d’un Directeur par le CAP pour la nouvelle école de Djènèdaga (Mopti) ; - gogie différentiée ; - 120 enseignants des écoles partenaires à Mopti compétents en didactiques de discipline, pédagogie des grands groupes et péda165 enseignants des écoles partenaires à Bamako compétents en didactiques de discipline, pédagogie des grands groupes et pédagogie différentiée ; - Dotation des enseignants formés en outils et supports pédagogiques (brochures et autres documents relatifs à l’expérience de la ZLTTE) ; - décentralisé ; B. Enfants bénéficiaires dans les zones d’intervention Domaine de changement Amélioration du taux de scolarisation des enfants et des jeunes ainsi que leur maintien dans le système éducatif formel. Principaux « produits/extrants réalisés par les projets » - proches à Bamako ; - - - 608 enfants inscrits dans des écoles à Mopti ; Kits scolaires pour 100% des enfants inscrits ; Système de suivi systématique des enfants inscrits par les CLATE des CGS, APE et AME ; - CGS et CLATE compétents et dynamique pour des actions de sensibilisation en faveur du maintien des enfants à l’école ; C. Situation économique des familles/mères des enfants bénéficiaires Domaine de changement Amélioration de la situation économique des familles / mamans bénéficiaires dans le but d’assurer le maintien des enfants à l’école. Principaux « produits/extrants réalisés par les projets » - Membres des CGS compétents en gestion de l’école en mode 400 enfants de parents indigents inscrits aux écoles les plus 400 femmes bénéficiaires (à Mopti) d’un financier pour renforcer leur AGR. 90% d’entre elles ont amélioré leurs revenus ; - - fié et modes de recouvrement des prêts ; Fonds auto géré pour 450 femmes/ménages à Bamako ; Femmes bénéficiaires d’AGR, compétentes en gestion simpli10

3.3. A. Écoles communautaires appuyées Domaine de changement 2) Amélioration de la qualité de l’éducation des enfants. Projet d’Éducation et de des Enfants Ruraux en Situation Difficile « PEERSD » (2009-2011) Principaux « produits/extrants réalisés par les projets » - Programme harmonisé élaboré avec différents acteurs dans différents niveaux de classe pour 6 écoles coraniques communautaires ; - 22 salles de classes aménagées (13 écoles coraniques et 8 écoles communautaires) et équipées ; - - - 15 salles de classes réhabilitées ; Matériels didactiques pour 14 écoles ; 29 enseignants renforcés en français, mathématiques, géographie, didactique des leçons et la culture générale ; - Communautés d’apprentissage des maîtres ; B. Enfants bénéficiaires dans les zones d’intervention Domaine de changement Amélioration du taux de scolarisation des enfants et des jeunes ainsi que leur maintien dans le système éducatif formel. Principaux « produits/extrants réalisés par les projets » 831 nouveaux enfants inscrits dans les 20 espaces d’éducation des quatre communes d’intervention du projet (411 soit 208 garçons et 203 filles dans les écoles communautaires et 420 dans les écoles coraniques soit 237 garçons et 183 filles) ; 11

3.4. A. Écoles communautaires appuyées Domaine de changement 1) Amélioration de la qualité de l’éducation des enfants. Programme d’Éducation et de Protection des Enfants Ruraux en Situation Difficile Dans le Cercle de Ségou – PEPERSD (2011-2014) Principaux « produits/extrants réalisés par les projets » - Construction et équipement de 20 salles de classes pour les ECOM et les ECOR ; - Réhabilitation de 17 salles de classes ; - 15 enseignants compétents en pédagogie ; - 3 enseignants des écoles coraniques, 5 enseignants des écoles communautaires, 2 enseignants de camps passerelles compétents en didactique des disciplines, le curriculum et la législation scolaire ; - Connaissance des droits des 20 enseignants ; - Connaissance du Gouvernement des enfants par les enseignants ; B. Enfants bénéficiaires dans les zones d’intervention Domaine de changement Amélioration du taux de scolarisation des enfants et des jeunes ainsi que leur maintien dans le système éducatif formel. Principaux « produits/extrants réalisés par les projets » - 363 enfants inscrits dont 187 garçons et 176 filles dans des ECOR ; - 3023 enfants inscrits dont 1753 garçons et 1270 filles dans des ECOM ; - Gouvernement des enfants dans 07 écoles ; 12

3.5. Projet de Création des zones libres de tout travail des enfants pour une meilleure Éducation / Protection des enfants ruraux en situation difficile dans le cercle de Ségou. (2014-2016) A. Écoles communautaires appuyées Domaine de changement Amélioration de la qualité de l’éducation des enfants. Principaux « produits/extrants réalisés par les projets » - 8 écoles communautaires dans les communes d’intervention du projet ont été définitivement transformées en écoles publiques par le Ministère de l’éducation Nationale, et sont pris en charge entièrement par l’Etat ; - 12 salles classe additionnelles construites et 12 autres réhabilitées (612 sont ainsi protégés et travaillent dans de meilleures conditions); - 370 enfants de parents indigents dotés en fournitures scolaires ; - 45 enseignants compétents en : * techniques de mise en scène ; * * * didactique des disciplines pour les nouvelles recrues ; didactique, pédagogie, administration scolaire. législation scolaire. - Membres des comités de gestion scolaire compétents en gestion des écoles dans les zones d’intervention du projet ; - 5 écoles passerelles dotées en enseignants formés sur l’enseignement dans les passerelles et en matériels didactiques et autres fournitures pédagogiques ; B. Enfants bénéficiaires dans les zones d’intervention Domaine de changement Amélioration du taux de scolarisation des enfants et des jeunes ainsi que leur maintien dans le système éducatif formel. Principaux « produits/extrants réalisés par les projets » - 7906 enfants âgés de 6-8 ans scolarisés et maintenus à l’école dans les communes de Markala, Sansanding et Dougabougou (zone en début d’expérimentation de l’approche ZLTTE) ; - 1544 enfants scolarisés ; - 486 enfants réintégrés à l’école formelle ; C. Situation économique des familles/mères des enfants bénéficiaires Domaine de changement Amélioration de la situation économique des familles / mamans bénéficiaires dans le but d’assurer le maintien des enfants à l’école. Principaux « produits/extrants réalisés par les projets » - 900 femmes reparties entre 30 groupements ont bénéficié d’un fonds de roulement, d’une formation sur la gestion simplifiée des AGR et une formation sur la vie associative pour soutenir l’éducation de leurs enfants ; 13

4. IMPACTS DES PROJETS CONCERNES (DENKO, FAABA, PEERSD, PEPERSD, ZLTTE MARKALA) L’impact d’un projet définit les changements (positifs ou négatifs) à moyen et long termes, dans la situation des bénéficiaires, qui ont été influencés par l’utilisation des produits/extrants mis à la disposition des groupes cibles par les projets. Les informations collectées à l’issue de l’exploitation des documents et des interviews avec des acteurs des projets ont permis de faire les constats suivants : 4.1. 4.1.1. Par rapport aux écoles communautaires de Base créées/appuyées État des écoles (infrastructure et fonctionnement) Toutes les écoles appuyées dans le cadre des programmes DENKO, FAABA-ZLTTE, PEERSD, PEPERSD et ZLTTE Markala fonctionnent normalement. Les bâtiments sont en Bon état. Les écoles sont bien fréquentées. Les enseignants sont stables. Écoles appuyées État (infrastructure et fonctionnement État Bon Moyen Dégradé Projet Denko 1. École coranique de Daoudabougou – Bamako 2. École coranique de Taliko – Bamako 3. École coranique de Point G – Bamako 4. École coranique de Lassa – Bamako 5. École coranique moderne « NOUROUL HOUDA » - Mopti 6. École Medersa Franco-Arabe « SAADA »- Mopti Bien Fonctionnement Assez bien Pas du tout 14

Écoles appuyées État (infrastructure et fonctionnement État Bon Projet Faaba 1. École de Médine III à Senou en commune VI du District de Bamako 2. Ecole publique ZLTTE de Djenedaga / Mopti Projet PEERSD 1. École de Babougou 2. École de Point A 3. École de N’tomikorobougou 4. École de Sissako 5. École de Niougou 6. École de Tossouma 7. École coranique Binkè Sacko 8. École coranique de Gomadaga Projet ZLTTE Markala 1. École publique de Thin 2. École publique de Kouabougou 3. École publique de Sibila 4. École publique de Niérela 5. École publique de Sabalibougou 6. École publique de Miéou 7. École publique de Sossé 8. École publique de Sanamadougou 9. École publique de Barakabougou 10. École coranique Binkè Sacko 11. École coranique Ibrahim Traoré 12. École coranique Bakaye Barry 15 Moyen Dégradé Bien Fonctionnement Assez bien Pas du tout X

Les projets soutenus par Kinderpostzegels ont travaillé dans le sens de la pérennisation. Des dispositions ont été prises pour permettre une prise en charge par les communautés et le CAP dynamisation des CGS, mise en place d’organisations communautaires qui se sont appropriées de la problématique de l’éducation et des solutions proposées, plaidoyer au niveau des autorités communales et nationales pour une plus grande attention vis-à-vis des enfants en situation difficile. Les écoles créées avec l‘appui des projets/programmes soutenus par Kinderpostzegels fonctionnent normalement. Elles sont, pour la plupart (environ 60%), dotées d’enseignants de qualité et d’infrastructures supplémentaires (salles et direction) construits par les mairies et/ou d’autres partenaires au développement (cas de la mairie de Mopti, de l’ONG ALFAROUK qui a créé un point d’eau à l’école). Pour assurer la pérennité des écoles des CGS ont été créés renforcés dans toutes les écoles partenaires des projets/programmes. Ils ont étés outillés pour assurer une bonne implication dans la gestion des écoles. De nos jours, les CGS fonctionnent bien et sont fortement impliqués dans la gestion de leur école. Ils mettent tous une attention particulière à la scolarisation des enfants de parents indigents (EPI) à travers l’identification des enfants de parents indigents, leur dotation en kits scolaire et leur suivi pendant la scolarité. Les écoles sont actuellement appuyées par les CDQ. Ils participent activement à l’identification et l’inscription des EPI. Toutes les personnes interrogées (autorités communales et scolaires) ont affirmé qu’il y a un CGS fort dans les écoles appuyées par les projets soutenus par Kinderpostzegels. Cela a assuré un élan d’augmentation du nombre d’enfants recrutés chaque année. Ainsi, il est possible d’affirmer que le maintien et l’augmentation du nombre d’enfants inscrits dans ces écoles, peuvent être attribuables aux actions des projets. 100% des écoles créées et soutenues fonctionnent toujours. Certaines d’entre elles ont été transformées en école publique. La demande au niveau de ces écoles notamment à Bamako-Sénou et Mopti, est très forte. Les écoles ne sont pas toujours en mesure de satisfaire ces demandes. Les écoles sont suivies par des conseillers des CAP qui font des actions de renforcement de capacité et la fourniture de petits matériels et de kits scolaires. Toutes les écoles sont favorables aux enfants de parents indigents et les acceptent gratuitement. Tout cela, grâce aux actions de plaidoyer des projets/programmes et l’implication des administrations scolaires (selon l’article 18 de la constitution, l’article 7 de la loi d’orientation sur l’éducation). Le CLATE reste actif pour la poursuite des activités de scolarisation afin que les EPI soient gratuitement acceptées. 16

4.1.2. Évolution des effectifs dans les écoles appuyées Les projets/programmes ont été implantés dans des zones où les enfants étaient dans des situations qui ne favorisaient pas leur éduction/instruction. Les enfants étaient généralement utilisés dans diverses activités qui ne favorisent pas leur éducation (petit commerce dans les gares routières, mendicité à travers des écoles coraniques, divers petits travaux, etc.). La création des écoles et les actions de sensibilisation à l’endroit des enfants et d’autres acteurs dans les villages/quartiers ont permis la scolarisation de nombreux enfants. Cet élan pour la scolarisation continue toujours. Tableau Évolution des effectifs dans les écoles appuyées Zone d’intervention Denko Mopti Bamako Villages / Quartiers d'intervention Mopti : Commune de Mopti District de Bamako Nombre d’enfants à l'école au début du projet 308 Pas d’évaluation réalisée FAABA Mopti Bamako Nombre d’enfants à l'école à la fin du projet 1.135 18.844 9.779 filles 9.065 garçons Quartier komoguel II de Mopti avec 10 secteurs Quartier de Sénou Commune VI avec 10 secteurs PEERSD Cercle de Ségou Communes de Markala, Dougabougou, Sansanding et Sibila PEPERSD Cercle de Ségou Communes de Markala, Dougabougou, Sansanding et Sibila ZLTTE Cercle de Ségou Communes de Sibila et Sansanding 3291 240 125 garçons 115 filles 1.396 645 filles 751 garçons 2897 5422 367 169 filles 198 garçons 1.883 800 filles 1083 garçons 3.764 1.626 filles 2.138 garçons 1401 546 filles 855 garçons 24 77 1.100 filles 1.377 garçons Nombre d’enfants à l'école actuellement 1.125 17.497 8.924 filles 8.573 garçons 5410 328 156 filles 172 garçons 2.883 902 filles 1981 garçons 4.038 2017 filles 2021 garçons 2620 1.103 filles 1.517 garçons 17

Les évolutions constatées sont les suivantes : a) DANS LE CADRE DU PROGRAMME DENKO : • À Mopti, 308 enfants étaient inscrits, en 2011, à travers d’anciens programmes d’Enda-Mali. 1135 enfants (Talibés et enfants de parents indigents) dont 433 filles ont été inscrits à l’école à la fin du programme Denko en 2013. De nos jours (en 2018), sur les 1135 enfants, 1125 enfants fréquentent encore l’école. 2.473 enfants ont été inscrits dans les écoles publiques en 2017 selon les données du CAP de Mopti. • Dans le district de Bamako, 18.844 enfants étaient inscrits dans les écoles concernées (9.779 filles et 9.065 garçons) en 2013 à la fin du projet et actuellement (2018) 17.497 enfants. Une situation de référence (données sur les effectifs au début du projet en 2011) n’était pas disponible pendant l’étude. b) DANS LE CADRE DU PROJET FAABA : • À Mopti, en 2014, au début du projet, 3.291 enfants fréquentaient un des systèmes éducatifs (École classique, Franco-Arabe ou école coranique) sur un effectif de 6.047 enfants dans le quartier de Komoguel II (Mopti) de la commune de Mopti. 2.389 enfants étaient hors du système scolaire en début 2014. En 2016, 5.422 enfants dans les écoles du quartier Komoguel II de la commune de Mopti. 625 enfants étaient hors du système scolaire mais ont réintégré les écoles en 2017 car ils n’avaient pas l’âge d’être scolarisé. En 2018, 5.410 enfants fréquentent toujours dans les écoles, 12 enfants ayant abandonné pour diverses raisons. • À Bamako (Sénou Commune VI), en 2016 à la fin du projet, 367 enfants du Quartier de Sénou ont été inscrits à l’école créée avec l’appui du projet. En 2018, l’effectif de l’école est 328 enfants dont 172 garçons et 156 filles. c) DANS LE CADRE DU PROJET PEERSD MIS EN ŒUVRE DANS LE CERCLE DE MARKALA (COMMUNES DE MARKA LA, DOUGABOUGOU, SANSANDING, ET SIBILA) : • 1.396 enfants dont 645 filles et 751 garçons étaient à l’école en 2009. 1.883 enfants (800 filles et 1.083 garçons) étaient à l’école à la fin du projet en 2011. Actuellement (en 2018) 2.883 enfants dont 902 filles et 1.981 garçons sont à l’école. d) DANS LE CADRE DU PEPERSD MIS EN ŒUVRE DANS LE CERCLE DE MARKALA (COMMUNES DE MARKALA, DOUGABOUGOU, SANSANDING, ET SIBILA) : • 2.897 enfants fréquentaient les écoles concernées au début du projet en 2011. 3.764 enfants (1.626 filles et 2.138 garçons) les fréquentaient en 2014 à la fin du projet. Actuellement, ces écoles sont fréquentées par 4.038 enfants dont 2017 filles et 2021 garçons). 18

e) DANS LE CADRE DU PROJET ZLTTE, MIS EN ŒUVRE DANS LE CERCLE DE MARKALA (SIBILA) : • 1.401 enfants fréquentaient les écoles concernées au début du projet en 2014. 1.644 enfants (848 filles et 796 garçons) les fréquentaient en 2016 à la fin du projet. Actuellement, ces écoles sont fréquentées par 2.477 enfants dont 1.100 filles et 1.377 garçons). À l’école de Taliko (Lafiabougou/Bamako) appuyée dans le cadre du projet Denko, le nombre de salle de classes a passé de 3 (construite avec le soutien du projet) à 8 en 7 ans. Pendant ce même moment l’effectif de l’école a augmenté de 500 enfants. Actuellement, l’école ne parvient pas à satisfaire toutes les demandes d’inscription. Témoignage du Directeur de l’école de Taliko. 19

4.1.3 Participation des communautés à la gestion de l’école À l’instar de toutes les écoles dans le pays, des Comités de Gestion Scolaire (CGS) mis en place pendant les projets dans les écoles créées et/ou renforcées. Grâce aux activités de renforcement des capacités mises en œuvre par les projets, ces CGS sont actuellement capables d’assurer une bonne gestion de l’éducation dans leurs localités. Par ailleurs, ils fonctionnent mieux que dans les localités voisines (cette affirmation a été faite dans 75% des villages visités). Cette performance constatée est conforme aux critères de fonctionnalité communément utilisés (existence de statut et RI, élection et renouvellement des membres des organes selon les statuts et RI, tenue régulière des réunions, connaissance des attributions des membres du comité, etc.). Un Gouvernement des enfants existe toujours dans chacune des écoles ayant bénéficié de l’appui des projets soutenus. Tous les « Gouvernements des enfants » évoqués pendant l’étude dispose actuellement d’un plan d’opération. Ils continuent à planifier des activités utiles pour leurs écoles. La plupart des activités planifiées sont mises en œuvre et des restitutions sont faites aux élèves et aux autorités communautaires et communales. 20

4.2. Par rapport à la qualité de l’éducation dans les écoles Les impacts des actions du projet sont estimés très positifs pour la promotion de l’éducation dans les villages et quartiers d’intervention. Des avancées (en termes de résultats scolaires) sont constatées. Environ 45% des écoles partenaires ont un taux de réussite dépassant celui des écoles non bénéficiaire de 25 à 30%. Des chiffres précis sur l’amélioration des taux de réussites qui devraient étayer ces affirmations n’étaient pas disponibles au niveau des CAP pendant les visites de terrain Environ 60% des enseignants formés sont encore sur place. Ils continuent à appliquer les acquis des formations reçues notamment la pédagogie des grands groupes. Aux écoles créées par les projets, des nouvelles méthodes continuent à être proposées par le ministère à travers le CAP. L’application de ces méthodes dans les écoles est faite avec la supervision des conseillers du CAP. 4.3. Par rapport à la situation des enfants bénéficiaires Un dispositif qui permettrait de suivre les enfants scolarisés à partir des écoles soutenues par les projets financés par Kinderpostzegels, n’est pas opérationnel dans les zones où les projets ont intervenu. Ainsi, des données statistiques fiables n’existaient pas au moment de l’étude. Les informations suivantes ont été fournies par les personnes interrogées (enseignants, conseillers CAP et parents d’élèves). 21

Les projets ont diminué considérablement le travail des enfants dans les zones d’intervention. Cela est prouvé par la diminution de l’absentéisme dans les écoles. Avant l’arrivée des projets, l’absentéisme était très accentué pendant la saison froide (période de récolte et/ou de maraîchage) et à l’approche de la saison des pluies. Ces 2 saisons sont des périodes pendant lesquelles les activées nécessitent plus de main d’œuvre. Le taux d’absence peut atteindre 35% en ce moment. Actuellement dans l’ensemble des villages et écoles visitée pendant l’étude, le taux d’absence varie entre 5 et 10%. Dans le village de Banga, les enfants ne sont plus délaissés. Ils sont de moins en moins utilisés pour les travaux. Les parents des enfants inscrivaient 1 ou 2 enfants et laissaient les autres dans la mesure où c’était difficile d’envoyer les enfants dans d’autres villages. À cause de la création de l’école dans le village, tous les enfants (100%) sont inscrits à l’école. Le nombre d’enfants en situation de travail a considérablement diminué dans les zones d’intervention des projets. Par exemple, dans le quartier de Komoguel II (commune de Mopti), Il a passé de 3.629 enfants en 2010 à 281 en 2018. Les enfants actifs à l’arrêt des BUS (commerce, offres de services pour des petits travaux, mendicité, etc.) à Bamako—Sénou a considérablement diminué (selon les propos d’un conseiller du CAP). La création et/ou le renforcement des écoles a contribué à diminuer les violences des enfants qui étaient due à des attitudes et pratiques adoptées sur leurs lieux de travail (Gare routières, arrêts des bus, etc.) 22

4.4. Par rapport aux activités AGR du projet À Mopti et à Bamako, l’appui aux AGR a permis aux femmes de s’impliquer fortement dans le maintien des enfants à l’école. Les principaux constats sont les suivants : • Les fonds de roulement mis en place dans les villages pour les AGR des ménages pauvres (particulièrement les femmes) existent toujours (en 2018) ; • Les bénéficiaires continuent leurs activités. Ils confirment qu’ils ont des revenus suffisants pour soutenir la scolarisation de leurs enfants. Grâce aux fonds et au revenus générés par les AGR, les femmes contribuent fortement au maintien des enfants à l’école tout en encourageant plusieurs mères à envoyer les enfants à l’école au lieu de les utiliser pour les travaux ménagers ; • Les bénéficiaires arrivent, à partir de leurs AGR, à couvrir certains besoins alimentaires, vestimentaires, fournitures, chaussures et autres, de leurs enfants. 23

4.5. Par rapport à l’impact général du projet Les projets/programmes initiés et exécutés par Enda-Mali au Mali et soutenus par Kinderpostzegels au cours des 10 dernières années, ont été réalisés dans le district de Bamako (Bamako-Sénou), la commune de Mopti et le cercle de Markala (région de Ségou) ont été essentiellement orienté vers l’éducation des enfants. À la suite de l’analyse des données et informations collectées sur le terrain auprès des acteurs, les constats suivants sur les impacts des projets/programmes concernés sont : • Les infrastructures créées (salles de classes) pour améliorer l’accueil des enfants à l’école existent toujours et sont bien entretenus à cause de leur appropriation par les structures communautaires et scolaires (CDQ, CGS, CLATE, etc.). Les communautés se sentent propriétaires des infrastructures et équipements. Ce résultat est attribuable aux actions de sensibilisation et d’accompagnement pendant la durée du projet. La construction des salles de classe additionnelles a contribué à la réduction du ratio élèves/enseignant et par la même occasion à l’amélioration de la qualité de l’éducation, car les enfants apprennent dans de bonnes conditions loin des bruits et des désagréments climatiques. • Des enseignants ont été mobilisés pour les écoles créés. Tous les enseignants des écoles ont été renforcés en pédagogies d’enseignement (pédagogie des grands groupes, pédagogie différenciée) et autres méthodes modernes d’enseignement. Cela a également contribué à l’amélioration de la qualité de l’enseignement. Malgré le départ de certains enseignants dans des écoles créées, ceux qui sont restés continuent à appliquer les méthodes apprises. Cette application est suivie et renforcée par des conseillers des CAP. Des écoles ont été transformées en école publique. Ce qui leur a permis de bénéficier des appuis faits par les services techniques de l’Etat. Les parents sont très contents de la qualité de l’enseignement à cause d’une augmentation de proportion des taux de réussite et de la capacité des enfants à savoir lire, écrire et calculer. 24

• Les enfants inscrits avec l’aide des projets/projets ont été maintenus. L’étude a observé un taux d’abandon précoce d’environ 12% aux cours des 2 dernières années contre un taux de 20 à 28% avant la fin du projet. Cet impact a été obtenu grâce aux efforts conjugués des autorités scolaires, des structures de gestion de l’école et des organisations communautaires impliqués dans la gestion de l’école. Les AGR mis en œuvre par les femmes avec l’appui du projet ont également contribué au maintien des enfants à l’école. Des nombreuses femmes ont indiqué qu’elles contribuent à l’entretien des enfants (élèves) et à leur dotation en fournitures à partir des revenus générés par leurs activités. • D’une manière générale, le travail des enfants a fortement diminué ou même éradiqués dans les zones d’intervention des projets/programmes. Les travaux qui continuent à occuper les enfants sont les travaux ménagers pour les filles (balayer, chercher de l’eau, aider les mamans à la cuisine, etc.) et des travaux d’entretien (donner à manger et à boire) des animaux de case (mouton, chèvres, bœufs) pour les garçons. Tous ces impacts ci-dessus évoqués sont attribuables aux projets/programmes soutenus (Denko, FAABA, PEERSD, PEPERSD et ZLTTE Markala). Ces résultats positifs sont dus à : • La pertinence des projets : Les objectifs et activités des projets correspondaient aux besoins des villages dans les zones d’intervention, Ils étaient « bienfondés » par rapport à la situation de l’éducation des enfants notamment ceux qui vivent dans des situations difficiles. • Une approche multi-acteurs : Les projets ont assuré une collaboration/concertation entre tous les acteurs clés de l’éducation au niveau local (parents d’enfants, enfants, écoles, Etat, etc.). Cette collaboration est complexe mais elle a été essentielle pour parvenir à des résultats durables. • Un accompagnement de proximité tout au long de la mise en œuvre des projets. 25

5. ANNEXES 5.1. 5.1.1. Quelques données chiffrées collectées Évolution des effectifs à Banga (Markala) – École créée en 2009 Années scolaires 2010 – 2011 2011 – 2012 2012 – 2013 2013 – 2014 2014 – 2015 2015 – 2016 2016 – 2017 2017 – 2018 5.1.2. Nombre élèves 100 120 127 137 162 193 205 230 Garçons 60 73 76 82 92 103 109 119 Filles 40 47 51 55 70 90 96 111 Situation des enfants recensés et placés dans les écoles du CAP de Sénou dans le cadre des projets Années 2014 – 2015 2015 – 2016 2016 – 2017 TOTAL Enfants recensés 240 152 353 745 Enfants placés 165 103 130 398 26

5.2. Guide d’entretien pendant l’évaluation ACTEURS À RENCONTRER DANS LES ÉCOLES APPUYÉES - Directeur de l’école - Enseignants - Membres du CGS - Enfants QUESTIONS ET MÉTHODE DE TRAVAIL Questions d’évaluation - Est-ce que les écoles appuyées dans le cadre du projet existent tou jours ? Si certaines n’existent plus, pourquoi elle n’existe plus ? • Quelle est la situation actuelle de l’école ? Méthode Questions – Réponse • Écouter les réponses • Si nécessaire, reprendre l’interview en filmant l’interlocuteur. • Est-ce que l’école fonctionne de façon satisfaisante ? Si oui, parlez des forces. Si non, à quoi cela est-il du ? • Est-ce que les enseignants utilisent des méthodes pédagogiques modernes ? • Est-ce que l’école est favorable aux enfants d’indigents (les acceptent-ils ? • Est-ce qu’il y des clubs d’enfants à l’école? • Est-ce qu’il existe un CGS ? Si oui, CGS fonctionne-t-il ? • Quel était le nombre d’enfants inscrits à l’école à la fin du projet ? Spécifier le nombre de filles, le nombre des garçons et le total ; • Quel est le nombre actuel d’enfants inscrits à l’école ? Spécifier le nombre de filles, le nombre des garçons et le total? • Est-ce que le résultat/effet (positif) peut être attribué au projet ? • Quel était le nombre de salles de classe et le nombre d’enseignants à la fin du projet ? Quel est le nombre actuel de salles de classe et le nombre actuel d’enseignants ? • Quel est actuellement le ratio élève/enseignant ? Quel était le ratio élève/enseignant au début du projet ? • Est-ce que l’école a reçu de l’appui d’autres bailleurs après la fin du projet appuyé par Kinderpostzegels ? Si oui, de qui et quel appui ? • Est-ce que l’école est appuyée par la communauté locale ? Si oui, depuis quand et de quelle façon ? • Est-ce que l’école est appuyée par l’état (aux niveaux local, régional, national) ? • Si oui, depuis quand et quels sont ces appuis ? Questions-réponses (comme une interview) Noter les réponses ou faire l’enregistrement audio des réponses. Questions-réponses (comme une interview) Noter les réponses ou faire l’enregistrement audio des réponses. 27

Questions générales à poser aux différents acteurs (Direction de l’école, enseignants et membres du CGS Questions d’évaluation • Est-ce que le projet a contribué á la réduction / l’abandon total du travail des enfants dans la zone d’intervention du projet ? Si oui, de quelle façon et de quel degré ? • Selon vous, quel est le changement le plus significatif attribuable au projet ? • Est-ce que le projet a contribué à l’amélioration de la situation économique des familles /mamans les plus pauvres ? • Est-ce que le projet a contribué à une augmentation (significative) de la scolarisation des enfants dans la zone d’intervention ? • Est-ce que le projet a contribué à une amélioration de la qualité de l’éducation dans la zone d’intervention ? • Autres effets/impacts inattendu du projet Questions à poser uniquement à la Direction de l’école et/ou à l’équipe d’enseignants. Questions d’évaluation • Est-ce que le projet a contribué à l’amélioration de la connaissance et des capacités des enseignants ? Si oui, de quelle façon ? • Est-ce que les enseignants de l’école ont bénéficié au moins d’une formation organisée dans le cadre du projet afin d’améliorer la qualité de l’éducation ? Si oui, est-ce que les méthodes pédagogiques modernes ont été introduites ? • Si oui, sont toujours appliquées ? Les améliorations introduites sont-elles toujours présentes ? • Quel est le pourcentage (%) des élèves inscrits à l’aide du projet qui ont continué à fréquenter l’école après la fin du projet ? • Spécifier le nombre de filles, le nombre des garçons et le total. Méthode Questions-réponses (comme une interview) Noter les réponses ou faire l’enregistrement audio des réponses. Méthode • Écouter les réponses • Si nécessaire, reprendre l’interview en filmant l’interlocuteur. 28

Faire une visite au CAP et demander à avoir les données suivantes Évolution historique des inscriptions des enfants dans les zones d’intervention des projets appuyés par Kinderpostzegels (du début du projet à nos jours RENCONTRES AVEC LES ENFANTS (ÉLÈVES) BÉNÉFICIAIRES DE PREMIÈRE HEURE Faire une interview individuelle par enfant Questions d’évaluation • Est-ce que vous (l’enfant) avez continué à fréquenter l’école après la fin du projet appuyé par Kinderpostzegels ? • Quelle est votre situation actuelle ? * Est-ce vous êtes toujours à l’école ? * Si vous travaillez, vous faites quel genre de travail ? • Est-ce que vous vous trouvez actuellement dans une situation meilleure comparée avec la situation initiale au début du projet ? • Quels sont les changements significatifs dans votre vie qu’on peut attribuer au projet ? RENCONTRES AVEC LES BÉNÉFICIAIRES D’AGR Faire une interview individuelle par bénéficiaire (parents/mères des enfants/élèves) Questions d’évaluation • Est-ce que les AGR ont contribué à l’amélioration de votre situation économique ? • Est-ce que les revenus des AGR vous ont aidé à maintenir vos enfants à l’école ? • Quelles AGR étaient le plus avantageuses ? • Est-ce que les groupements des femmes / AGR et/ou les groupes d’épargne & crédit créés / appuyés par le projet existent toujours ? Si oui, est-ce que ces groupements sont fonctionnels ? Question à poser au représentant d‘Enda-Mali dans la zone Combien des familles/mères d’enfants bénéficiaires ont bénéficiées du projet ? Quelle est la proportion de ces bénéficiaires qui ont amélioré leur situation économique grâce aux AGR ? Méthode • Écouter les réponses • Si nécessaire, reprendre l’interview en filmant l’interlocuteur. Méthode • Écouter les réponses • Si nécessaire, reprendre l’interview en filmant l’interlocuteur. 29

5.3. Termes de référence de l’étude Introduction Kinderpostzegels est un bailleur de fonds qui appuie des projets visés à améliorer les conditions de vies des enfants en situation difficile. Un des domaines d’intervention prioritaire est l’éducation. Le but de l’appui de Kinderpostzegels aux projets d’éducation est de protéger les enfants contre le travail d’enfants, le mariage des enfants, le violence, l’abus et autres pratiques néfastes et la promotion de l’accès à une éducation de qualité, pour tous les enfants, aussi pour les filles et les enfants handicapés. Au cours des derniers 10 ans, Kinderpostzegels a financé des projets d’éducation dans plusieurs pays du monde (Nicaragua, Guatemala, Sénégal, Mali, Burkina Faso, Ethiopia, Inde et Cambodge). Le focus de ces projets d’éducation en général était d’améliorer l’accès à l’éducation (de qualité) pour des enfants hors-du système scolaire et au travail. Selon les partenaires de Kinderpostzegels la raison principale que les enfants sont hors du système scolaire n’est pas parce que les parents ne veulent pas les envoyer à l’école, mais parce que il n’y pas d’école dans le village ou la communauté, ou bien que l’école existent manque de qualité (par cause de manque des salles de classe et manque des enseignants formées) tandis que la distance à l’école de qualité le plus proche est trop grande. Les projets d’éducation appuyés par Kinderpostzegels essayent de trouver des solutions pour cette gamme de problèmes. Dans la plupart des cas l’appui financier de Kinderpostzegels pour un projet termine après 3 à 5 ans mais toujours dans la perspective que l’école créé / appuyé par le projet continue à fonctionner avec l’appui de la population bénéficiaire et/ou les autorités locales. Par cause de ceci l’évidence dur de l’impact (les effets à longues termes) de l’appui de Kinderpostzegels manque. Néanmoins nous avons l’impression que les projets d’éduction appuyés par Kinderpostzegels ont un effet significatif sur la vie des enfants bénéficiaires de ces projets. Afin de concrétiser (prouver) cette assomption, Kinderpostzegels est intéressé d’avoir une Évaluation d’Impact des projets d’éducation appuyés lors des dernières 10 ans au Mali et en Ethiopie. 30

Cette étude d’impact Dans un monde qui de plus en plus demande des bailleurs de fonds de montrer les résultats de leurs actions, aussi Kinderpostzegels a besoin des preuves, évidence dur de l’effectivité et durabilité des projets appuyés. Dans ce contexte Kinderpostzegels est en train de réfléchir sur la possibilité d’avoir une évaluation d’impact des projets d’éducation appuyé lors des dernières 8 ans. Vue le coût d’une telle évaluation et les ressources financiers disponibles limités, le focus de l’évaluation sera limité à 2 pays : au Mali et en Ethiopie. L’actuel Termes de Référence serve comme guide de l’évaluation d’impact souhaité, dont le focus sera mis aux effets différents du projet aux écoles appuyées, aux enfants bénéficiaires dans les zones d’intervention et aux parents/mamans pauvres bénéficiaires. Le but de l’évaluation d’impact Kinderpostzegels utilisera les résultats de l’évaluation d’impact de deux façons : comme input (entrant) pour la communication aux donateurs comme input (entrant) pour l’amélioration de la politique de l’intervention de Kinderpostzegels 31

Les projets qui seront sujet de l’étude d’impact Les projets suivants au Mali et en Éthiopie seront sujets de l’évaluation d’impact : Projets d’éducation appuyés par Kinderpostzegels au Mali et en Éthiopie Pays Mali Organisation partenaire Enda Nom du projet Activités DENKO Mobilisation communautaire Construction salles de classe additionnelles AGR Enda FAABA Mobilisation communautaire Construction salles de classe additionnelles AGR Enda PEERSD Mobilisation communautaire Construction salles de classe additionnelles AGR Enda PEPERSD Mobilisation communautaire Construction salles de classe additionnelles AGR Enda Projet ZLTTE Mobilisation communautaire Construction salles de classe additionnelles AGR Formation des enseignants Zone d’intervention Zones peri-urbain de Bamako et Mopti Zones peri-urbain de Bamako et Mopti Cercle de Markala 2009-2011 2014-2016 Période d’exécution du projet 2011-2013 Markala district 2011-2014 Cercle de Markala 2014-2016 32

Pays Organisation partenaire Ethiopie ADAA Nom du projet Activités Non Formal Basic Education project Community mobilization Creation of ABE Centers IGA teacher training ADAA CLFZ project Community mobilization Construction additional class rooms IGA teacher training LIA-E Non Formal Basic Education project Community mobilization Creation of ABE Centers IGA teacher training WCAT Non Formal Basic Education project Community mobilization Creation of ABE Centers IGA teacher training WCAT CLFZ project Community mobilization Construction additional class rooms IGA teacher training Zone d’intervention Siraro district (Oromia) Période d’exécution du projet 2011-2015 Siraro district (Oromia) 2012-2015 Hadiya Zone (SNNPRS) 2011-2015 Estie Woreda (Amhara) 2009-2015 Estie Woreda (Amhara) 2012-2015 Note: ABE Centers = Alternative Basic Education Centers CLFZ = Child Labour Free Zones IGA = Income Generating Activities ZLTTE = Zones Libres de Tout Travail des Enfants AGR = Activités Génératives de Revenues. 33

L‘objectif de l’évaluation d’impact L’objectif de l’évaluation d’impact est de mesurer les effets à longue terme et les résultats des projets d’éducation appuyés par Kinderpostzegels lors des derniers 8 ans. Étant donné que l’appui de Kinderpostzegels vise particulièrement les enfants en situation difficiles, comme les enfants hors-du-système scolaire et au travail, et les enfants à risque de violence, abus et exploitation, la plupart des projets d’éducation appuyés par Kinderpostzegels sont réalisés dans les zones rurales le plus isolées et le plus privées des services scolaires. Les organisations partenaires qui exécutent les projets d’éducation appuyés par Kinderpostzegels en général suivent une approche communautaire, holistique, multi-acteur et avec une participation actives des enfants. Les principales questions à répondre : 1. Par rapport aux Écoles Communautaires de Base créées/appuyées par le projet : a. Est-ce que cette école existe toujours ? Si non, pourquoi pas ? b. Quel est la situation actuelle de l’école ? c. Est-ce que l’école fonctionne de façon satisfaisante ? (Estce que les enseignants utilisent des méthodes pédagogique modernes ? Est-ce que l’école est favorable aux enfants ? Est-ce qu’il y des clubs d’enfants ? Est-ce qu’il existe des CGS ? Si oui, est-ce que les CGS sont fonctionnelles ?) d. Quel était le nombre d’enfants inscrits à l’école à la fin du projet ? (Filles/Garçons/Total) Quel est le nombre actuel ? En fait, quelle est l’évolution (historique) de la participation scolaire des enfants dans les zones d’intervention des projets appuyés par Kinderpostzegels. Est-ce que le résultat/ effet (positif) peut être attribué au projet ? e. Quel était le nombre de salles de classe et le nombre d’enseignants à la fin du projet ? Quel est le nombre actuel de salles de classe et le nombre actuel d’enseignants ? f. Quel est actuellement le ratio élève/enseignant ? Quel était le ratio élève/enseignant au début du projet ? g. Est-ce que l’école a reçu de l’appui d’autres bailleurs après la fin du projet appuyé par Kinderpostzegels ? Si oui, de qui et quel appui ? h. Est-ce que l’école est appuyée par la communauté locale ? Si oui, depuis quand et de quelle façon ? i. Est-ce que l’école est appuyée par l’état (local, régional, national) ? Si oui, depuis quand et quel appui ? 34

2. Par rapport à la qualité de l’éducation dans les écoles appuyées par Kinderpostzegels : a. Est-ce que le projet a contribué à l’amélioration de la connaissance et des capacités des enseignants ? Si oui, de quelle façon ? b. Dans le cas que les enseignants ont bénéficié d’une formation organisé par le projet à fin d’améliorer la qualité de l’éducation, est-ce que les méthodes pédagogiques modernes introduit sont toujours appliquées ? Les améliorations introduites sont-elles toujours présentes ? 3. Par rapport à la situation des enfants bénéficiaires (élèves) de la première heure (du début du projet), la première génération : a. Est-ce que ces enfants ont continuées leurs études après la fin du projet appuyé par Kinderpostzegels ? Quel pourcentage (%) des élèves ont continué leurs études (filles, garçons, total) ? b. Quelle est la situation actuelle des enfants bénéficiaires de la première heure (le groupe cible du projet) ? Est-ce qu’ils sont toujours à l’école ? S’ils travaillent : quel type de travail ? c. Est-ce que les enfants bénéficiaires de la première heure se trouvent actuellement dans une situation meilleure comparée avec la situation initiale au début du projet ? Si possible, comparez leurs situations avec celle des enfants dans des villages voisines qui n’ont pas bénéficiées du projet. d. Quel était l’impact (quel changement significatif) du projet par rapport à la vie des enfants dans la zone d’intervention du projet ? 4. Par rapport aux activités AGR du projet (si opportune) : a. Est-ce que ces activités AGR ont contribué à l’amélioration de la situation économique des familles/ mamans bénéficiaires ? Si oui, combien des familles / mamans (%) ont bénéficiées du projet et amélioré leur situation économique grâce aux AGR ? b. Quelles AGR étaient le plus avantageux ? c. Est-ce que les revenue des AGR ont aidé les familles / mamans à maintenir leurs enfants / filles à l’école ? d. Est-ce que les groupements des femmes / AGR et/ou les groupes d’épargne & crédit créés / appuyés par le projet existent toujours ? Si oui, est-ce que ces groupements sont fonctionnels ? 35

5. Par rapport à l’impact général du projet : a. Est-ce que le projet a contribué á la réduction / l’abandon total du travail des enfants dans la zone d’intervention du projet ? Si oui, de quelle façon et de quel degré ? b. Selon la communauté bénéficiaire, quel est le changement le plus significatif attribuable au projet ? c. Est-ce que le projet a contribué à l’amélioration de la situation économique des familles / mamans les plus pauvres ? d. Est-ce que le projet a contribué à une augmentation (significative) de la participation scolaire dans la zone d’intervention ? e. Est-ce que le projet a contribué à une amélioration de la qualité de l’éducation dans la zone d’intervention ? Autres effets/impacts inattendu du projet 6. Exigences spéciales pour le rapport final : f. a. L’étude d’impact que nous souhaitons avoir ne concerne pas une évaluation de projet classique dans laquelle la performance de l’organisation exécutive et la stratégie suivi est évaluée, mais a comme but de mesurer les effets et l’impact du projet après un certain temps dans le but d’informer les donateurs de Kinderpostzegels des effets et de l’impact du projet à la situation des enfants bénéficiaires du projet et leurs familles. b. Dans ce cadre le texte du rapport final doit être apte à être utilisé (possiblement après être traduite et reformulé par un spécialiste de communication) pour la communication aux donateurs actuels et futurs de Kinderpostzegels. (Par exemple par l’intégration des tableaux simples et claires, des diagrammes etc. et des images.) 36

Qui, quel consultant – équipe de consultants pour l’évaluation d’impact Kinderpostzegels invite des consultants intéressés à présenter à base des Termes de Référence des propositions techniques et financières, soit pour l’étude d’impact dans les deux pays, soit pour un seul pays. Les propositions doivent clairement montrer les aspects suivants du consultant : a. Expertise en techniques d’évaluation, b. Expérience en évaluation dans le domaine d’éducation de base, travail des enfants, changement social, et connaissance de participation communautaire et/ou approche multi-acteur communautaire participative, c. Expérience en évaluations en Éthiopie et/ou au Mali (track record) d. Compréhension correcte des Termes de Référence, e. Approche créative par rapport aux questions principaux de l’étude d’impact, prenant en compte les éléments suivantes: - comment combiner les aspects Qualitative et Quantitative de l’étude, - les données statistiques puissant être collectées au niveau local, f. Capacité et flexibilité à réaliser des interviews profonde pour des histoires de cas dans les pays concernés. Les propositions doivent être accompagnées en annexe par le CV du consultant/les CVs de l’équipe de consultants. La proposition technique ne doit pas dépasser 4 pages A-4 (annexes non inclus). La période de l’étude d’impact 20 Avril 2018: 30 April 2018: 15 Mai 2018: 30 Juin 2018: 15 Juillet 2018: date limite pour présenter les propositions technique et financier, sélection du consultant/équipe de consultants démarrage de l’étude, présentation du premier draft du Rapport de l’Evaluation d’Impact, présentation du Rapport Final de l’Evaluation d’Impact 37

Internal Reference Group Les partenaires locales concernés formeront un groupe de référence interne. Ils ont déjà commenté et accepté les TdR de l’Évaluation de l’Impact et sont alors dans la position de donner leurs commentaires par rapport à la premier version (draft) du Rapport de l’Evaluation d’Impact. Les partenaires locales concernés offriront toute leurs collaboration au consultant / à l’équipe de consultants à fin de faciliter la réalisation du dite évaluation. Les propositions techniques et financiers doivent être envoyés par Email à : Henk van Zuidam, Chargé des Programma en Afrique Nombre de jours de travail estimé pour l’évaluation de l’impact: Évaluation de l’impact Impact au Mali Activité Préparation / étude de bureau Recherche: • Visite de terrain Bamako • Visite de terrain Markala • Visite de terrain Mopti • Écrire première version Rapport • Rencontre de commentaire (feedback) avec Enda Mali • Formuler Rapport Final Évaluation d’Impact • Jours de voyage Nombre total de jours de travail Évaluation de l’impact en Éthiopie Activité Préparation / desk study Research: • Field visit ADAA (Shashamene) • Field visit LIA-E (Hosanna) • Field visit WCAT (Estie – South Gondar) • Draft report writing • Feedback meeting with partners • Final report writing • Travel days Total number working days 38 # jours 2 3 3 4 3 1 2 2 20 # jours 2 4 3 5 3 1 2 2 22

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ANNEXES 1 Liste des organizations partenaires concernés: ADAA African Development Aid Association adaa112@yahoo.com Mr. Berhanu Tufa Workneh, Executive Director berish_tufa@yahoo.com (mobile Berhanu Tufa 09 11 420 558) P.O. Box 100 061 Tel: +(251-11) 646 68 95 / 96(office) Addis Ababa Ethiopia LIA Love in Action lia_ethiopia@yahoo.com Mr. Aklilu G. Michael, Executive Director aklileg@yahoo.com P.O. Box 11945 Tele: +251921392633/+251928698144 Mobile Aklilu: +251-911-35-51-67 Addis Ababa Ethiopia WCAT Wabe Children’s Aid and Training Mr. Mestika Negash, Manager negashmestika@gmail.com Mr. Alemu Albegaz, Head Programs alemuabwcat@gmail.com P.O. Box 10158 (mobile Alemu 09 1055 6078) Addis Ababa Ethiopia Tel. +(251 -11) 23 34 51/61/59 (office) Fax +(251 –11) 23 34 51 E-mail: wcat@ethionet.et Tel. +(251-9) 11 64 25 38 (mobile phone Mestika) 40

Local advisor Kinderpostzetgels in Ethiopia Amakelew Woldekidan Cherkosie P.O. Box 40861 Addis Ababa Tel. +251 (0)9 11 38 59 73 (cell) e-mail: amakcherk@gmail.com ENDA Tiers Monde Mali Soumana Coulibaly, Coordinateur National Rue 424 porte 200 Ouolofobougou Bamako B. P. 3123 Bamako Mali tel. (+223) 20 22 55 64 fax : (+223) 20 23 25 93 e-mail ENDA Mali: enda-mali@afribonemali.net ENDA Mopti Ousmane BOUARE Immeuble Ousmane GUITTEYE B.P. 217 Mopti Mali tel. (+223) 2430 855 / 66 72 64 43 (portable Bouare) e-mail : endamopti@moptimcm.net.ml ENDA Markala Cheiklm Omar Tal Markala portable: e-mail:: cheickmodibo007@yahoo.fr 41

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