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taux d'imposion minimum de 15% de l'OCDE pour les groupes mulnaonaux soit entré en vigueur d'ici là. Depuis le 1er janvier 2023, un certain nombre de taxes annuelles sur les instuons financières ne sont déducbles qu'à hauteur de 20 % dans l'impôt sur les sociétés. Il s'agit en parculier des taxes annuelles sur les établissements de crédit, les organismes de placement collecf et les entreprises d'assurance, qui sont considérées comme des dépenses non admises à 80 % pour les instuons financières concernées. Cela vaut à la fois pour les instuons financières soumises au régime normal de l'impôt sur les sociétés et pour certains organismes de placement collecf soumis à l'assiee limitée de l'impôt sur les sociétés, qui comprend les dépenses non admises. En ce qui concerne la discréon des structures familiales et autres structures d'invesssement, il convient également de menonner la récente modificaon de la loi sur l'accès au registre UBO, qui indique qui sont les bénéficiaires ulmes des entés. L'accès potenellement illimité du grand public au registre UBO a été jugé incompable avec le droit au respect de la vie privée par la Cour européenne de jusce à la fin de l'année dernière. U n deuxième changement important est la suppression de l'excepon existante pour les sociétés d'invesssement. Aujourd'hui, la condion de parcipaon de 10 % ou de valeur d'acquision de 2,5 millions d'euros ne s'applique pas aux invesssements réalisés par des entreprises dans des sociétés d'invesssement. Suite à cee jurisprudence, la nouvelle législaon belge du 8 février 2023 clarifie et ajoute plusieurs points. Surtout, la consultaon du registre UBO par le grand public nécessitera désormais la démonstraon d'un intérêt légime. Nouvelles mesures proposées par le ministre des finances Fin février, Van Peteghem a présenté ses proposions pour la première phase d'une réforme fiscale globale. D'une manière générale, la proposion vise à réduire les impôts sur les revenus du travail et à augmenter la pression fiscale sur le patrimoine et la consommaon. Il y a maintenant un certain nombre de proposions concrètes sur la table, que le ministre souhaite rendre effecves le 1er janvier 2024. Toutefois, il est important de souligner que, pour le moment, il s'agit d'une proposion du ministre sur laquelle aucun accord polique n'a encore été trouvé au niveau gouvernemental. Tout d'abord, nous constatons qu'il n'est pas queson pour l'instant d'introduire une taxe sur les plusvalues des acons et qu'aucune modificaon du précompte mobilier n'est proposée. Toutefois, pour compenser parellement l'impact budgétaire de la baisse de l'impôt des personnes physiques, il est prévu de doubler le taux de la taxe annuelle sur les valeurs mobilières de 0,15 % à 0,30 %. L'une des mesures les plus importantes pour les invessseurs est le resserrement significaf de l'impôt sur les sociétés en ce qui concerne la déducon des invesssements directs étrangers et l'exonéraon des plus-values sur les acons. Aujourd'hui, une exonéraon des dividendes et des plus-values est possible pour les parcipaons (i) d'au moins 10 % ou (ii) ayant une valeur d'acquision d'au moins 2,5 millions d'euros (quel que soit le pourcentage de parcipaon). Pour cee seconde catégorie, un durcissement est envisagé en exigeant en plus que ces parcipaons d'au moins 2,5 millions d'euros soient comptabilisées en tant qu'immobilisaons financières. Cee qualificaon d'immobilisaon financière requiert un lien durable et spécifique avec la parcipaon qui ne sera régulièrement pas présent dans les invesssements. Un deuxième changement important est la suppression de l'excepon existante pour les sociétés d'invesssement. Aujourd'hui, la condion de parcipaon de 10 % ou de valeur d'acquision de 2,5 BULLETIN D’INFORMATION - Numéro. 05.2023 - Pag. 6

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