16

année, 24 % la cinquième année, 16 % la sixième année et 8 % la sepème année). De même, la donaon de liquidités desnée à financer un bien immobilier au Royaume-Uni ou à rembourser un prêt contracté par le donataire lors de l'achat d'un bien immobilier au Royaume-Uni peut entraîner l'imposion de droits de succession au Royaume-Uni. Ce risque survient si un lien entre la donaon et le bien immobilier britannique ressort des documents de la donaon (par exemple, parce que le donateur a inclus comme charge de la donaon l'obligaon pour le donataire d'uliser les liquidités données pour acheter un immobilier bien britannique ou pour rembourser un prêt en cours sur un bien immobilier britannique). Enfin, et ceci est complètement différent de la Belgique, le fait d'assorr une donaon de toutes sortes de charges et de condions peut avoir pour conséquence que le donateur se réserve néanmoins mutaon à tre gratuit ») si le donataire vit en France et ce depuis plus de six ans au cours des dix dernières années. Un don bancaire de biens non français (par exemple, un portefeuille-tres belge) à un tel résident français sera donc imposable en France s’il y est révélé. Il existe en effet en France la faculté de choisir de procéder ou non à l’enregistrement d’un don bancaire. Le droit fiscal français prévoit qu’un don manuel, sous lequel tombe le don bancaire, n’est pas obligatoirement enregistrable et taxable tant qu’il n’a pas fait l’objet d’une révélaon (volontaire ou selon l’administraon fiscale, à l’occasion d’une réponse à l’administraon fiscale dans le cadre d’un contrôle). Le fait générateur des droits de donaon est en principe constué par la date de la révélaon du don manuel. certains droits, de sorte que le bien donné sera de facto considéré comme faisant toujours pare de la succession du donateur. Un exemple est la donaon d'une maison au Royaume-Uni où le donateur se réserve le droit de connuer à y vivre. Même en cas de décès après la période de 7 ans, l'impôt britannique sur les successions sera toujours dû au décès. Un risque similaire peut également survenir avec les dons bancaires si des condions sont aachées (par exemple, une clause convenonnelle de retour avec subrogaon réelle). France Contrairement à la Belgique, aux Pays-Bas, au Luxembourg ou au Royaume-Uni, la France prélève des droits de donaon (dénommés « droits de Si le don bancaire est révélé en France, il sera imposable en droit de donaon. Toutefois, un certain nombre d’abaements s'appliquent. Par exemple, entre parents et enfants, il existe un abaement exonéré de 100.000 € par donaon et par donataire, par période de 15 ans. L'abaement peut être rempli par plusieurs donaons consenes dans cee période. Pour les pets-enfants, l’abaement est de 31.865 €. En outre, certaines donaons familiales de sommes d’argent font l’objet, sous certaines condions, d’une exonéraon de 31.865 € lors de leur enregistrement, laquelle peut être cumulée avec les abaements précités. Pour le reste, les taux des droits de donaons varient de 5 % (en dessous de 8.000 €) à 45 % (audessus de 1.805.677 €) en ligne directe et est calculé en tenant compte des donaons effectuées au cours des 15 dernières années Par ailleurs, dans certains cas, il est obligatoire de nofier à l'administraon française un don bancaire effectué : par exemple, en cas de décès, les dons bancaires antérieurs doivent être menonnés. En outre, les actes de donaon français doivent par exemple menonner les donaons (telles que les dons bancaires) précédemment consenes entre les pares, en ce compris le montant, la date de la donaon et/ou de l'enregistrement,... ceci en vue de déterminer le taux applicable à la donaon et la période de 15 ans en ce qui concerne les BULLETIN D’INFORMATION - Numéro. 01.2023 - Pag. 16

17 Online Touch Home


You need flash player to view this online publication