C O L O P H O N E KVABB - CRECCB Boulevard Bischoeim 33 1000 BRUXELLES +32 900 10 465 info@kvabb.org E.R. Ludo Van den Bossche Chers, PRÉFACE La grande queson aujourd'hui est la suivante : la fusion était-elle bien une fusion et non une acquision ? Et faut-il effecvement dépenser beaucoup d'argent? Le processus de fusion comporte des "avantages" tels que la créaon d'une valeur commune plus élevée, la synergie, les économies d'échelle, la rentabilité, la réducon des frais généraux, la mise en commun des forces, etc. Mais une fusion comporte aussi des "inconvénients", comme les coûts supplémentaires qu'elle implique. Normalement, les deux instuts s'accordent bien. Reste à savoir si cela vaut également pour le personnel. Lors d'une fusion, il y a un élément important que les entreprises ont tendance à négliger : les employés. Ils méritent toute l'aenon, non seulement pendant le processus de fusion mais aussi lors du résultat final. Nous constatons que 80% de l'ancien personnel de l’IPCF a abandonné. Nous pouvons en conclure que les deux instuts ne sont finalement pas si bien assors. Un certain nombre de membres du personnel ont également déjà abandonné. Même les membres du personnel de l'ancien IDAC se rerent déjà. Mais si nous restons posifs, ce serait le cours normal des choses. Ou y aurait-il quelque chose d'autre derrière tout cela après tout ? Les dirigeants sont-ils vraiment capables ? En tant que personne extérieure, j'entends beaucoup de commentaires négafs selon lesquels le personnel n'est autorisé qu'à hocher la tête pour dire oui et n'a pas d'avis à donner. Personnellement, j'ai l'impression que la fusion est devenue une "acquision" et que le patrimoine et la trésorerie d’IPCF disparaissent progressivement. Lorsque j'ai créé l’IPCF avec Jean-Philippe (tous deux experts-comptables), avec l'autorisaon du président Crockaert (décédé) et de Roger Vandelanoe, nous avions l'intenon de créer un instut pour obtenir le monopole de la profession. Cee intenon avait bien réussi, là où l'instut des experts-comptables à l'époque n'avait pas encore réussi. Nous voulions aussi montrer que nous pouvions gérer une instuon comme un bon père de famille. Si vous consultez le dernier bilan de l’IPCF, vous constaterez qu'elle recensait des biens immobiliers d'une valeur de 3 107 296 € et qu'elle disposait de placements de trésorerie pour 1 940 575 € et de 831 026 € de liquidités. Nous constatons maintenant qu'un "appauvrissement" se produit dans le nouvel instut. Les biens immobiliers ont été vendus et de nombreux fonds ont été consacrés à l'achat de nouveaux ordinateurs pour tous, au développement de programmes et à des groupes de travail. Un certain nombre de programmes ont été développés et ensuite vendus aux membres. Nous devons nous poser la queson suivante : l'instut doit-il faire développer des programmes et les commercialiser ensuite ? Il n'y a certainement aucun avantage pour les membres. Je dirais même qu'il n'y a qu'un inconvénient, car ces coûts de développement sont élevés et les membres doivent indirectement payer des cosaons plus élevées par conséquence. Est-ce compable avec une bonne geson ? L'instut n'est pas une instuon commerciale. Il est essenel que vous en soyez bien conscient. Il est donc conseillé de parciper à l'Assemblée générale et de voter. C'est la seule façon de dire si vous êtes d'accord ou non avec les poliques menées. Si vous ne votez pas, vous êtes d'accord. Cependant, nous craignons que les cosaons n'augmentent et que les coûts supplémentaires ne soient répercutés sur les membres. Ne manquez pas d'assister à l'assemblée générale! Ludo Van den Bossche BULLETIN D’INFORMATION - Numéro. 01.2023 - Pag. 2 CRECCB
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